• Confinement et apprentissages

    Mars 2020 / Octobre 2020

    C’est en mars 2020, lors du premier confinement, que je me retrouve à gérer les devoirs et les cours de mes petits frères en année de 3è au collège en même temps que mes propres leçons. Ainsi, si les semaines consistaient à simplement vérifier que leurs devoirs étaient faits, les week-end étaient rythmés par des dictées. Je m’organisais de sorte que, la semaine s’ils avaient une quelconque question en lien avec leur cours je puisse répondre sans être arrêtée dans mon travail. Par exemple, un mercredi après-midi, je travaillais mon rapport de stage jusqu’à 16h, puis tout en prenant une pause j’aidais un de mes petits frères avec sa leçon de mathématiques sur les nombres à virgule. 

    Ensuite, lors des week-end, tout en sachant qu’ils avaient des lacunes en orthographes et en conjugaison, nous faisions des dictées. Je me basais sur des dictées qui avaient été proposées lors des brevets des collèges passés, en utilisant le même déroulement, à savoir trois lectures, avec un temps de pause à la fin etc. Après une relecture de leur part, prenait place la correction. Munie d’un stylo, je soulignais tous les mots mal orthographiés. Ils corrigeaient alors les mots, et ensemble on revenait sur pourquoi tel verbe était conjugué ainsi par exemple dans la phrase “La faim les rongeait.” on a pu revoir comment trouver la bonne conjugaison du verbe, pourquoi il ne fallait pas oublier la lettre E etc. 

    Plus récemment, j’ai à nouveau pu aider mon petit frère à réviser ses cours d’histoire en vue d’un contrôle. J’ai commencé par lui demander de me parler de tout ce qu’il savait sur Staline avec ses propres mots. Ensuite, je revenais sur ce qu’il devait savoir en prenant soin de le féliciter pour tout ce qu’il avait déjà dit et qu’il connaissait déjà. Puis par la suite, nous avons commencé à faire des fiches. Tout était écrit avec ses mots. Par ailleurs, sachant qu’il aimait le dessin, j’ai pensé que mettre des couleurs, et rendre cela moins formel l’aiderait à mieux retenir. Ainsi, nous avons surligné des éléments qui lui semblaient importants et fait une carte mentale avec des couleurs qu’il avait choisies.  J’ai pu lui donner quelques conseils comme le fait de lire ses fiches à haute voix, faire des pauses et toujours expliquer avec ses mots. J’essayais d’être la plus attentive possible. En effet, parfois je voyais qu’il n’arrivait pas à retenir certains points de la leçon, je lui demandais alors s’il avait compris et sinon, je pouvais lui réexpliquer. Quand je lui expliquais certains points, il fallait parfois le faire plusieurs fois. Je tentais donc, autant que possible, de différer la manière dont je voulais lui faire comprendre. J’utilisais un vocabulaire qu’il connaissait, et je lui demandais toujours plusieurs fois s’il avait compris

     

    Par la suite, nous avons utilisé la même méthode pour réviser son cours d’histoire sur l'Allemagne d’Hitler. Son contrôle passé, j’ai pu voir qu’il avait très bien retenu ses leçons. Le nouveau problème était que l’analyse restait à acquérir et c’est dessus que l’on a pu travaillé les fois suivantes. Nous avons commencé par revenir sur son devoir, puis petit à petit je cherchais à comprendre ce qu’il n’avait justement pas compris dans son analyse de document. Par ailleurs, le devoir commun des troisièmes approchant, il m’a tenu au courant. En lui demandant s’il avait besoin d’aide et s’il avait commencé à réviser, il m’a assuré que c’était le cas et qu’il avait même utilisé les techniques que je lui avais donné. Par exemple, il avait fait des cartes mentales, j’ai pu le voir et l’entendre réviser ses leçons d’histoire à voix haute etc.

     


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